#oliviermannoni y explique aussi à quel point le charabia verbal de #Trump ainsi que l'apparent chaos de son administration visent à nous sidérer et à nous empêcher de réagir suffisamment vite pour l'empêcher de détruire à toute vitesse les institutions politiques et étatiques. Et en cela, le régime trumpien reflète assez bien les méthodes des #nazis dans les années 1930, quand ils ont détruits ou détourner les institutions de #weimar en à peine quelques semaines.
Excellent #podcast de #MartinEden avec l'auteur de la traduction française commentée de #mainkampf, qui montre bien comment nombre de formules discursives, d'expressions (notamment "bien-pensance"), de vocabulaire, etc., se sont maintenus depuis les années plus sombres du 20è siècle et continuent à ce jour à infuser les discours publics.
J'ai lu quelque chapitres. Le livre est intéressant, il débute sur le parcour de l'auteur qui a traduit Mein Kampf, explique dans les grandes lignes le role du traducteur, du choix des mots, de la stucture de la langue puis il revient à la redaction de cet essai, des évènements qui l'ont amené à s'exprimer sur le sujet. En autre, vous l'avez deviné, la montée du fascisme.
Et pour cela il s'intéresse au logo, langage née de l'articulation entre la raison et la déduction que la politique corrompt de nos jours et vide les mots de leur subtances en les alignant avec d'autre mots de sens contraire.
Il revient sur plusieurs faits qui ont marqués notre paysage : Trump, Georgia, Attal, Macron...
Voilou, j'en ferai un résumé plus complet mais déjà je trouve que c'est une bonne synthèse de notre décennie, que le livre est accessible et bien structuré.
« Les mots ont un sens, leur utilisation aussi, et ceux de Bruno Retailleau semblent être le résultat d'un glissement sémantique initié il y a des années et étudié par #OlivierMannoni dans son nouveau livre «#CouléeBrune – Comment le #fascisme inonde notre langue». »
Olivier Mannoni: «Quand on reprend les mots de l'#ExtrêmeDroite, les gens votent pour l'extrême droite»