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Vous est-il arrivé dans votre vie de mobiliser beaucoup d'énergie pour quelque-chose ?
Si oui, qu'est ce qui était suffisamment important pour ça ?
(que vous ayiez eu peu ou bcp d'énergie, beaucoup au sens une grosse partie du stock)
Édit : toutes mes excuses si cette question est rude. Je l'ai posée sans réfléchir assez, j'ai l'impression.
Je réponds à ma propre question.
J'ai bcp mobilisé d'énergie pour mon boulot en début de carrière.
Pour répondre aux injonctions sociales.
Pour m'occuper de mes enfants qd iels étaient petits.
Pour un projet (encore au boulot) source de beaucoup d'espoirs
Pour comprendre les gens
Pour chaque situation de crise (maladies dans la famille)
Pour le déménagement
Et je réponds à en quoi c'était important (ma question était vraiment mal posée)
Le boulot : j'avais besoin de reconnaissance
Les injonctions sociales : pour ne pas être rejetée ou seule (besoin de sécurité physique)
Les enfants : pour leur sécurité future et c'était aussi une injonction sociale
Le projet boulot : pour trouver du sens (local) pour le changement
Comprendre les gens : pour survivre psychologiquement et les supporter afin de pouvoir assurer ma sécurité financière.
@ciredutempsEsme
Tenir ma famille à peu près à flot quand tout s'est cassé violemment la gueule autour.
@ciredutempsEsme
J'ai un trouble de l'attention
Tout m'a demandé une énergie considérable
Mon couple
Mes enfants
Mon travail
Vivre
@Ruraliedesfleurs @ciredutempsEsme j'allais répondre la même chose
@ezrine @Ruraliedesfleurs
Alors une question complémentaire pour vous : est ce qu'il y a une activité qui ne vous demande pas de surinvestissement d'énergie et qui vous fait du bien ?
@ciredutempsEsme la sieste ^^
@ciredutempsEsme la lecture d'un livre trop cool @Ruraliedesfleurs
@ezrine @Ruraliedesfleurs @ciredutempsEsme Pareil ! Actuellement en vacances, ville nouvelle, langue étrangère, bruit, seule avec deux enfants (dont un diag (avec combo hyperactivité ! 
Le matin et les fins de journée mobilisent 4000% de mon énergie dispo, la plupart du temps pour 0 résultat. Je pleure de désespoir (et d'épuisement) 1x/jour minimum, sinon on passe de super moments.
Je pense que c'est pour ça que je suis plutôt bienveillant avec la plupart de ceux qui ne se donnent pas à fond pour leur boulot. Si on ne te donne pas les moyens de bien faire ton taf, mieux vaut ne pas te sentir obligé de tout donner pour bien le faire quand même. Question de survie.
Après, c'est pas toujours évident de prendre ce recul, là. J'en sais quelque chose.
@dragondaddy @ciredutempsEsme pareil. Même résultat. Management toujours aussi efficace, mais j'ai travaillé sur ma culpabilité et ça va mieux 
@dragondaddy amen.
Je déteste la culture productiviste et de "oui mais les gens ne se foulent pas"
@ciredutempsEsme mes études, puis mon travail, puis mes enfants, aujourd'hui jongler entre les enfants, le travail, l'intendance et les imprévus. Parfois j'ai juste envie de tout laisser tomber et d'aller me coucher à 18h30.
@ciredutempsEsme les voyages Mastos, je me dépasse après je paye. Mais je recommence..
@Kahte quel est l'enjeu ?
@ciredutempsEsme être heureuse
@Kahte @ciredutempsEsme c'est toi l'angeuh
@ciredutempsEsme
Oui, mes études/les concours de prof, s'occuper de mes enfants/les soutenir quand ça va pas, faire du militantisme (en particulier maintenant), aussi aider des proches (et parfois me tromper cruellement sur ce qu'était la personne)
@ciredutempsEsme
et maintenant, essayer de me tenir à flot, de pas lâcher moralement au milieu de ce qui reste de ma vie
@ciredutempsEsme le mois de juin tous les ans depuis 3 ans : un marathon de concerts et festivals de musique, aucun weekend libre sur un mois et demi, plus des rendez-vous en semaine.
J'y participe en tant que directeur d'un orchestre et musicien dans 3 autres, c'est un énorme investissement en énergie qui me le renvoie au centuple.
Et derrière c'est la déprime pendant 2 mois parce que tous les orchestres sont en pause estivale.
@mithfindel tu en ressors épuisé ?
@ciredutempsEsme disons que j'engage beaucoup d'énergie à chaque représentation oui. Et quand elles s'enchaînent, je mets du temps à récupérer.
Sur le coup c'est aussi beaucoup d'énergie et d'émotions partagées, avec les orchestres et avec le public.
Donc c'est un épuisement momentané qui s'accompagne d'un cocktail de sentiments, entre la satisfaction d'avoir assuré les représentations après un an de travail et la frustration de ne pas forcément avoir pu atteindre le résultat que je voulais.
@ciredutempsEsme j'ai été trésorière d'une association sportive en partie pendant le covid, dans un contexte de départ d'un enseignant et de la plupart des autres bénévoles. J'ai mis de l'énergie parce qu'il n'y avait plus que moi pour le faire et j'avais peur que l'activité s'arrête si moi j'arrêtais. A posteriori, j'ai pris 2-3 bonnes décisions qui ont fait qu'une très bonne relève a fini par arriver et j'ai pu partir en juin dernier le cœur léger, mais je sais que j'y ai laissé des plumes.
Il a quand même fallu que je me force à prendre de la distance, j’étais en bonne route pour me cramer et ça occupait tout mon temps d’éveil. Mais ça reste une situation qui était choisie et j’étais le seul à ne pas m’autoriser à baisser le rythme, donc j’ai finalement pu arrêter avant que ça devienne vraiment dangereux.
Ironiquement, c’était sur une de mes périodes de chômage. Autant pour le mythe des chômeurs feignasses.
CC: @ciredutempsEsme@mamot.fr
Peut-être aussi une forme de recherche de reconnaissance, cette activité m’ayant permis d’entrer en contact avec pas mal de monde, de trouver plusieurs emplois, et d’obtenir des postes reconnus dans des communautés que j‘appréciais voire admirais.
En fait si on met de côté les périodes où j’ai frôlé le burn-out alors que j’étais au chômage, je crois que je n’ai jamais été autant épanoui que depuis que je me suis lancé là-dedans.
CC: @ciredutempsEsme@mamot.fr
@ciredutempsEsme j ai organisé une fois une fête des bières du coin
Ça me faisait plaisir, je trouvais que ça avait du sens au debut de l émergence de toutes les petites brasseries locales, c était aussi un moyen de m amuser avec mes potes autour d un evenement tout nouveau et puis sûrement je m ennuyais dans min boulot. Mais ce fut beaucoup d énergie pour embarquer l asso porteuse du truc ( avec un gros relou dedans) et assumer le succès du truc. C etait chouette mais épuisant.
@vachette (c'est tjs les gros relous)
@ciredutempsEsme apres les gens me disaient " oué c etait trop chouette on recommence quand ??? 
Moi j étais en mode :
Ne-ver a-gain. 
Bon, ça a permis a ma belle soeur de rencontrer son mari. C etait pas prévu, mais on s en souviendra !!
@ciredutempsEsme beaucoup d'énergie dans mes études trop longues et cahotiques, mon taf de prof des écoles, dans ma parentalité, et dans l'asso de parents... Y'a que mes enfants qui en valaient la peine, le reste a un goût amer.
@ciredutempsEsme la deuxième moitié de mon doctorat. Le week-end je m'endormais assis en essayant de lire le journal.
Ah, et le pourquoi : je sers la science et c'est ma drogue.
Pourquoi plus aujourd'hui ? Parce que je ne peux physiquement plus et que j'ai trouvé d'autres choses à côté.
@DimitriFayolle ça donnait du sens à l'existence ?
@ciredutempsEsme oui, parfois c'est agréable d'être bon à un truc. Puis le principe est addictif aussi. Tu tires une ficelle et tu sors 3 pelotes coincées. Et l'environnement pro n'aide pas.
@ciredutempsEsme Oui, pour deux amies. Une qui me l'a bien rendu et que je considère comme très proche, une autre qui me l'a fait regretter, physiquement et psychologiquement.