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#acab

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If a society needs a large, powerful law enforcement establishment, then there is something gravely wrong with that society; it must be subjecting people to severe pressures if so many refuse to follow the rules, or follow them only because forced. Many societies in the past have gotten by with little or no formal law-enforcement.

I've watched Last Week Tonight and learned that I'm a member of the ACAB gang.

That's right. Say "ACAB", and bam! You're now the member of a gang.

And if a teen refers to their group of friends as a "gang," that's self-admission. Yep...

This is a real problem for my siblings of color, because as is the case with policing in the USA, the system is racist.

#ACAB #LastWeekTonight #gang #GangMember #racism

youtu.be/rlR8d9JVWtQ

Already agree on ending qualified immunity, civil forfeiture, removing prison industrial complex, sentence reform, ending solitary confinement, unbundling of duties (divest/invest), treat root causes

new stuff:
- Victim Offender Dialog
- Community Mediators
- Mobile Crisis Units
- compensation direct to victim to reduce charges and restore harm, allow moral development

Q: does #ACAB mean "no detectives" or "no trials"? had push back that I was glad a fraud ring harassing a senior was caught.

(ACAB=All Cops Are Bastards + MAGA=Make America Gruesome Again = Tous les flics sont des enfoirés + Rendons l'Amérique encore plus horrible)

----- Traduction de newrepublic.com/post/198468/im -----

#ACAB + #MAGA - Des agents d'immigration se moquent d'un citoyen américain pendant qu'il filme sa propre arrestation

Kenny Laynez-Ambrosio, 18 ans, a allumé sa caméra pendant son arrestation par des agents de l'immigration après qu'il leur ait dit être un citoyen américain.

C'est en tant qu'agents fédéraux de l'immigration s'en prenant à un citoyen américain qu'ils lui ont dit "Tu n'as aucun droit ici."

Ce qui avait commencé comme un banal contrôle routier, en mai, s'est transformé en une arrestation traumatisante avec l'arrivée des services des douanes et de la protection des frontières des États-Unis.

Sselon sa vidéo, secrètement filmée par l'adolescent et initialement rapportée par The Guardian, c'est avec sa mère et deux compagnons sans papiers, que Laynez-Ambrosio a été moqué, ridiculisé et violemment interpellé par un groupe d'agents. "Attendez, attendez !" a dit Laynez-Ambrosio lorsque les agents ont ouvert la portière de leur fourgonnette. "Vous n'avez pas le droit de faire ça." "On n'a pas le droit de faire ça ?" a répondu goguenard un des agents en riant. La vidéo, en un panoramique en contre-plongée, montre ensuite les agents de la patrouille frontalière maîtrisant un individu en l'étranglant. Les trois hommes ont été extirpés de leur véhicule et jetés à terre. Alors qu'un compagnon est menotté par trois agents en tenue tactique le bruit d'un taser paralysant retentit, projetant au sol l'homme pleurant et tremblant de douleur. "Vous ne pouvez pas faire ça" a dit Laynez-Ambrosio. "Couchez-vous par terre" lui a crié un agent. Laynez-Ambrosio a répondu : "Je ne vais pas résister, je vais rester comme ça. Vous lui faites peur ... J'ai le droit de parler." Un agent lui répond "Tu n’as aucun droit ici. Tu es un migo, mon frère." Kenny insiste, "J'ai le droit, je suis né et j’ai grandi ici."
Le lendemain de ces violences on entend des agents de l’ICE rire et minimiser la douleur infligée à leurs interpellés, qualifiant l’utilisation du Taser de "drôle" et insultant leur cible en la traitant de "connard". "Ça sent ... la prime de 30 000 $" a déclaré un autre agent. Plus tard, on entend les agents affirmer que de plus en plus de personnes ont commencé à résister à leurs arrestations, anticipant par là des recours à la force encore plus extrêmes à l’avenir. "On va finir par tirer sur certains" a déclaré un agent, faisant référence aux tentatives de Laynez-Ambrosio de faire valoir ses droits. Ce gamin y va avec un "Non, tu ne peux pas faire ça" ; "Je ne fais rien de travers. On t’a déjà dit de sortir, soit tu sors, soit je te sors."

Les autorités fédérales ont été chargées par Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche, d'arrêter 3 000 immigrants sans papiers par jour. Or, cette mission a contraint l'agence à rechercher des immigrants que l'administration n'avait pas ciblés, comme les non-criminels et même les résidents légaux, titulaires d'un visa ou d'une carte verte. Depuis le début de l'année, des agents de l'ICE ont été surpris en train d'interroger des enfants, d'expulser des citoyens américains et d'enfermer des prisonniers sans inculpation dans le premier camp de concentration américain (Alligator Alcatraz, au milieu des marécages des Everglades).

The New Republic · Immigration Agents Laugh at U.S. Citizen as He Records His Own ArrestKenny Laynez-Ambrosio, 18, turned on his camera as immigration agents arrested him—after he told them he’s a U.S. citizen.

Make America Gruesome Again - Un fantasme américain
----- Traduction de theconversation.com/comparing- ----- (moins les photos) -----

Comparer l'ICE à la Gestapo révèle les craintes de la population à l'égard des États-Unis : un spécialiste de l'Holocauste explique pourquoi les analogies avec les nazis restent courantes mais risquées.

Publié le 21 juillet 2025 à 13h35 BST

Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a récemment suscité la controverse en comparant l'ICE à la tristement célèbre Gestapo, la police secrète de l'Allemagne nazie. Lors d'un discours prononcé en mai 2025 lors de la cérémonie de remise des diplômes de la faculté de droit de l'Université du Minnesota, Walz a déclaré : "La Gestapo moderne de Donald Trump rafle les gens dans la rue. Ils sont dans des fourgons banalisés, masqués, expédiés vers des cachots de torture à l'étranger sans aucune possibilité de se défendre ni même de dire au revoir à un être cher. Ils sont simplement appréhendés par des agents masqués, poussés dans ces fourgons et disparaissent." L'ICE, chargée de faire respecter les politiques d'immigration, a considérablement augmenté le nombre d'arrestations d'immigrants à l'échelle nationale depuis le retour au pouvoir du président Donald Trump en janvier 2025. Les arrestations d'immigrants par l'ICE ont plus que doublé dans 38 États depuis lors. Ces derniers mois, d'autres politiciens démocrates dont le représentant américain Dan Goldman de New York ont également comparé l'ICE à la Gestapo ou à la "police secrète" d'Adolf Hitler, comme l'a déclaré le représentant Seth Moulton du Massachusetts en avril mais les tactiques de l'ICE ressemblent-elles réellement à celles de la Gestapo ? En tant que spécialiste de l'Allemagne moderne et de la Shoah, on me demande régulièrement si cette analogie est exacte. La réponse est complexe.

Comprendre la Gestapo

Le régime nazi a créé la Gestapo, abréviation de l'expression allemande "Geheime Staatspolizei" qui signifie "Police secrète d'État", peu après l'accession d'Hitler au poste de chancelier en janvier 1933. Entre autres responsabilités, la Gestapo était chargée d'enquêter sur les crimes politiques et de surveiller l'activité de l'opposition. Elle a ensuite appliqué les lois raciales en Allemagne et dans toute l'Europe occupée. Dans le cadre de son travail quotidien, la Gestapo identifiait et surveillait les ennemis politiques du régime. Elle arrêtait, interrogeait, détenait et torturait des suspects et en envoyait d'autres en camps de concentration. Pour identifier les suspects, elle s'appuyait souvent sur des dénonciations anonymes provenant non seulement de nazis zélés mais aussi de voisins mécontents ou de concurrents commerciaux qui alertaient la Gestapo sur des juifs ou d'autres personnes. Bien que la Gestapo fût relativement peu nombreuse en termes d'effectifs, elle projetait l'image d'une organisation, comme l'a écrit un universitaire, "omnisciente, omnipotente et omniprésente". Elle imposait la volonté du régime et réprimait la dissidence non pas par la simple force de ses hommes mais en créant un sentiment de peur omniprésent. Cette aura de menace et de terreur a survécu au régime nazi lui-même.

Opérations de l'ICE

Avec environ 21 000 agents et employés opérant dans un pays de plus de 340 millions d'habitants, l'ICE est plus petite, tant en termes absolus que par habitant. À son apogée, entre 1943 et 1945, la Gestapo comptait entre 40 000 et 50 000 hommes dans un pays de 79 millions d'habitants.
L'ICE devrait étendre son action au cours des prochaines années grâce à un financement supplémentaire de 75 milliards de dollars alloué par le Congrès en juillet dans le cadre du projet de loi de finances de Trump. Si l'ICE se concentre sur l'immigration, la Gestapo a joué un rôle plus large. Elle était chargée de réprimer toute forme de dissidence politique, pas seulement les violations du droit de l'immigration.
L'ICE utilise des techniques et technologies bien plus avancées qui n'existaient pas dans les années 1940, notamment la reconnaissance faciale et la surveillance des réseaux sociaux.
Le travail de l'ICE est techniquement plus transparent que celui de la Gestapo car l'ICE est une agence fédérale dont le travail et les informations sont soumis à l'examen des responsables politiques et du public mais en juin 2020 la première administration Trump a requalifié l'ICE, qui fait partie du Département de la Sécurité intérieure, en "agence de sécurité/sensible". Cette désignation rend plus difficile aux citoyens de demander et d'obtenir des informations sur le travail de l'ICE par le biais de demandes d'accès aux dossiers en vertu de la loi sur la liberté d'information.
À l'instar de la Gestapo, l'ICE peut sembler performative dans son travail comme lors de son raid spectaculaire en juillet dans une plantation de cannabis en Californie au cours duquel des agents cagoulés ont utilisé des gaz lacrymogènes contre des manifestants.

La Gestapo dans le monde d'aujourd'hui

Aux États-Unis le terme "Gestapo" est devenu, depuis la Seconde Guerre mondiale et la chute du régime nazi, un raccourci pour décrire la répression policière. Son utilisation pour décrire la pire oppression autoritaire a été popularisée dans des films à succès depuis "Casablanca" (1943) et "La Gestapo noire" (1975) jusqu'à "Inglourious Basterds" (2009) et "Jojo Rabbit" (2019).

En mai, les propos de Walz bien que provocateurs étaient loin d'être isolés en politique. Les politiciens des deux bords ainsi que les observateurs politiques utilisent régulièrement des métaphores de la Gestapo et du nazisme pour attaquer leurs adversaires. En 2022, la représentante Marjorie Taylor Greene de Géorgie a confondu le terme "Gestapo" avec "soupe gaspacho", une gaffe devenue virale. "Maintenant, la police du gaspacho de Nancy Pelosi espionne les membres du Congrès" avait-elle déclaré. En 2024, Trump a accusé le président Joe Biden de diriger une "administration Gestapo", quand le ministère de la Justice poursuivait Trump pour avoir tenté d'annuler l'élection de 2020. Globalement, les mentions du mot "Gestapo" sur les réseaux sociaux ont augmenté de 184 % entre 2017 et 2024, selon l'association Foundation to Combat Antisemitism ( =fondation de lutte contre l'antisémitisme). Le Musée Commémoratif de l'Holocauste des États-Unis fait partie des organisations qui ont condamné les comparaisons avec l'holocauste et les nazis pour de nombreuses raisons notamment leur inexactitude historique et leur caractère insultant pour les personnes dont les familles restent marquées par l'holocauste.

Ce que disent vraiment les comparaisons historiques

Les analogies peuvent être utiles pour clarifier des idées complexes. Mais, surtout lorsqu'elles s'étendent sur des décennies et des contextes politiques très différents, elles risquent de simplifier à outrance et de banaliser l'histoire. Je crois que comparer l'ICE à la Gestapo relève moins d'un jugement historique que d'une inquiétude contemporaine – la crainte que les États-Unis ne s'orientent vers un autoritarisme rappelant l'Allemagne des années 1930. Si les responsables politiques et autres personnalités publiques cherchent des comparaisons historiques avec les forces de l'ordre modernes aux méthodes sévères, les options ne manquent malheureusement pas : les services secrets soviétiques NKVD et KGB, l'ancienne police secrète et agence de renseignement iranienne SAVAK ou la Stasi est-allemande pour n'en citer que quelques-uns. Toutes ces organisations ont refusé aux suspects une procédure régulière et violé gravement les droits humains afin de protéger les régimes politiques – mais elles ne sont pas non plus facilement comparables à l'ICE. Pourtant, les responsables politiques et les observateurs politiques se tournent le plus souvent vers la Gestapo et d'autres références nazies. En fin de compte, la Gestapo, l'Allemagne nazie et l'Holocauste constituent un puissant point de référence culturel commun. Les catastrophes de la Seconde Guerre mondiale incarnent les pires conséquences possibles d'un mal non maîtrisé. Ils sont devenus le paradigme moral dominant et la boussole éthique du monde d'aujourd'hui. En notre époque de polarisations, la Seconde Guerre mondiale et l'holocauste restent un miroir dans lequel les Américains scrutent leur présent.

The ConversationComparing ICE to the Gestapo reveals people’s fears for the US – a Holocaust scholar explains why Nazi analogies remain common, yet risky
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