Jonas Hellborg, The Word : paru en 1991, c'est l'un des albums les plus aboutis du bassiste suédois, et un pivot dans sa discographie. Réuni ici avec Tony Williams et un quatuor à cordes, Hellborg s'éloigne de la démonstration technique narcissique et un peu pénible de ses premiers albums pour dérouler une musique plus ample et mystérieuse, dont les mélodies sonnent parfois comme de très anciens hymnes, sous-tendus par un groove rapide et permanent.