La grève est créatrice:
La grève bouscule le projet néolibéral établi et par le blocage de celui-ci, la grève ne stagne pas, elle construit à part, une autre idée, un autre projet.
Le blues de la fin de grève n'est alors pas simplement dû au retour au travail, il est dû à la réinsertion dans la cohérence que la grève avait brisée, un retour au temps du capital.
3/13
Les donneurs d'ordre :
Ce sont ceux qui dirigent le mouvement (syndicats, associations, partis), ils limitent la grève dans le temps et se soumettent à la bataille de l'opinion publique, exigée par les politiques et arbitré par les médias.
Il faudrait les dépasser, les déborder par la base pour prendre la direction du mouvement, mais il faudrait aussi coopérer avec.
5/13
La manifestation
On voit maintenant la manifestation comme le symbole de la grève alors que la grève est bien plus que cela, ce n'est pas un instant de monstration,
mais un arrêt de l'économie, la grève n’est pas définis dans l'espace et le temps.
( les gilets jaunes , le soir du 17 novembre 2018, n'avait pas eu ce qu'ils demandaient, alors ils ne sont pas rentrés chez eux).
7/13
Autonomisation de la police :
Leurs revendications sont satisfaites (clefs d'étranglement, droit de garder leurs armes hors service, loi sécurité globale,...)
Elle menace l'État (tract d'Aliance), les journalistes (manif devant la maison de la radio,...) .
L'IGPN ne condamne très rarement les policier·es
fautif·ves (dans des affaires qui concernent le public)
L’État d'urgence permanent leur donne un pouvoir augmenté
8/13
La stratégie :
Il faut une stratégie commune au sein de laquelle se déploie une multitude de tactiques.
Il ne faut ni fuite du monde, ni fuite de l'expérimentation mais un couplage des deux.
Stratégie : art de coordonner des actions, de manœuvrer habilement pour atteindre un but.
(long terme)
Tactique : Art de diriger une bataille, afin d'obtenir un résultat déterminé. (ponctuel)
9/13
Les limites de la pureté militante :
Les militant·es souhaitent souvent que les grévistes soient déconstruits, féministes, anarchistes,...
Mais ils ont souvent un préjugé sur le peuple vu comme homophobe, sexiste, raciste....
Ainsi une partie des militant·es se méfient de ceux qui leur sont étrangers, craignant que le combat mené ne soit pas assez radical à leur goût.
10/13
L'hypothèse révolutionnaire est incompatible avec le militantisme de parti :
Les partis étant intégrés au système actuel, une révolution pourrait faire disparaître le principe de partis élus.
Ainsi les partis peuvent avoir tendance à appeler à un retour à l'ordre et à revendiquer via le vote (ce qui leur est bien plus favorable)
12/13
Autres ressources :
La rencontre sur le livre organisée par le site Rugir.fr
Gazer, mutiler, soumettre de Paul Rocher (sur l'autonomisation de la police)
La révolution féministe de Aurore Koechli (où la déconstruction est interrogée)
13/13