La grève est créatrice:
La grève bouscule le projet néolibéral établi et par le blocage de celui-ci, la grève ne stagne pas, elle construit à part, une autre idée, un autre projet.
Le blues de la fin de grève n'est alors pas simplement dû au retour au travail, il est dû à la réinsertion dans la cohérence que la grève avait brisée, un retour au temps du capital.
3/13
Les montreurs d'ordre :
Ce sont les médias, mettant en scène les revendications et choisissant les acteurs dit légitimes, il faut les renverser, les remplacer.
6/13
Autonomisation de la police :
Leurs revendications sont satisfaites (clefs d'étranglement, droit de garder leurs armes hors service, loi sécurité globale,...)
Elle menace l'État (tract d'Aliance), les journalistes (manif devant la maison de la radio,...) .
L'IGPN ne condamne très rarement les policier·es
fautif·ves (dans des affaires qui concernent le public)
L’État d'urgence permanent leur donne un pouvoir augmenté
8/13
La stratégie :
Il faut une stratégie commune au sein de laquelle se déploie une multitude de tactiques.
Il ne faut ni fuite du monde, ni fuite de l'expérimentation mais un couplage des deux.
Stratégie : art de coordonner des actions, de manœuvrer habilement pour atteindre un but.
(long terme)
Tactique : Art de diriger une bataille, afin d'obtenir un résultat déterminé. (ponctuel)
9/13
Les limites de la pureté militante :
Les militant·es souhaitent souvent que les grévistes soient déconstruits, féministes, anarchistes,...
Mais ils ont souvent un préjugé sur le peuple vu comme homophobe, sexiste, raciste....
Ainsi une partie des militant·es se méfient de ceux qui leur sont étrangers, craignant que le combat mené ne soit pas assez radical à leur goût.
10/13
Les limites de la radicalité
Le désir de radicalité peut pousser à voir les actions comme perdues d'avance, on se focalise trop sur les défauts, fantasmant un mouvement révolutionnaire pure.
La radicalité apporte aussi la stratégie individualiste de la déconstruction, mettant en avant un travail sur soi-même que tout le monde devrait s'appliquer et non un changement de la société.
11/13
L'hypothèse révolutionnaire est incompatible avec le militantisme de parti :
Les partis étant intégrés au système actuel, une révolution pourrait faire disparaître le principe de partis élus.
Ainsi les partis peuvent avoir tendance à appeler à un retour à l'ordre et à revendiquer via le vote (ce qui leur est bien plus favorable)
12/13
La manifestation
On voit maintenant la manifestation comme le symbole de la grève alors que la grève est bien plus que cela, ce n'est pas un instant de monstration,
mais un arrêt de l'économie, la grève n’est pas définis dans l'espace et le temps.
( les gilets jaunes , le soir du 17 novembre 2018, n'avait pas eu ce qu'ils demandaient, alors ils ne sont pas rentrés chez eux).
7/13