@ledissonant
Hello, alors j'ai attentivement lu ce fil et j'exprime mon désaccord...juste lié à mon expérience syndicale ...la grève c'est d'abord l'établissement d'un rapport de force avec un préavis qui engendre l'action quand les négociations échouent... l'action c'est de toucher au portefeuille du patron et à son image , les 2 seuls éléments qui le font plier parfois...ces atteintes peuvent aussi se passer d'une grève en général quand il y a cohésion des salariés
@ledissonant
Avec les sommes hallucinantes dépensées en communication , il ne faut surtout pas négliger ce levier et autant je peux comprendre l'analyse sociologique et politique que quand on fait grève c'est parce qu'on a pas d'autres choix et que c'est aussi douloureux pour les grévistes que pour le patron et c'est bien sur ce pourrissement qu'il joue tout le temps ... il y a dans ce fil l'absence totale de la douleur et de la pénibilité d'une grève , bonne journée 😉
@Laurent_Devaux
Effectivement une gréve n'est pas une partie de plaisir pour les grévistes (contrairement à ce que certains laissent penser, d'où la critique des auteur de ceux qu'ils appellent les "montreur d'ordre")
Vous avez raison de noter l'absence de cette partie de la gréve dans mon fil
(je ne sais pas si c'est absent du livre ou si cela ne m'a pas marqué dans ma lecture)
Bonne journée à vous
@Laurent_Devaux
Merci du retour. Je précise que ce fil exprime les idées que j'ai trouver dans le livre.
Après je suis d'accord, avec vous la gréve est un outils du rapport de force par une atteinte à la productivité.
Mais je ne rejette pas non plus l'idée que c'est une sortie du temps capitaliste et donc productif, les deux ne sont pas contradictoire selon moi.
Et la volonté des auteurs de faire sortir la gréve du salaria, en insistant plus sur l'impacte que sur la méthode est intéressante.