En 2020, la police réalisait 1 200 opérations de RF par jour. Ce caractère massif suffit à démontrer que la police ne se limite en rien à la condition de « nécessité absolue » exigée par la loi, mais fait de la RF une mesure de surveillance de masse.
Le Conseil d'État ne nie pas ce problème mais nous invite à contester au cas par cas chacun de ces abus devant la CNIL ou les juges... Ce qui sera évidemment impossible en pratique, vous le pensez bien.
@LaQuadrature
J’ai lu « pour renverser l’État » 🤣 ces élections m’ont radicalisé
"Traiter les infractions au cas par cas devant la CNIL ? C'est trop gros pour les traiter manuellement" 😒
Merci @LaQuadrature pour le job. Même quand ça rate, merci d'essayer.
Merci @LaQuadrature !
À ce stade, ce qu'il faudrait c'est un traitement en masse des contestations au cas par cas (au lieu d'un unique contestation du problème général).
J'ai juste ?
Plus grave, pour le Conseil d'État, la RF de masse est justifiée car le TAJ comprend des millions de visages devenus impossibles à consulter manuellement.
Autrement dit, c'est le fichage de masse qui justifie la RF de masse.
Si le Conseil fuit le débat en se réfugiant dans des raisonnements circulaires absurdes, ne nous résignons pas mais tirons les leçons de cette défaite pour réorienter notre lutte vers d'autres terrains plus favorables à nos libertés.